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Rencontre avec une tribu Hazabe en Tanzanie près du lac Eyasi

Laetitia Galia • 29 juin 2023
Elodie, une jeune Française passionnée par les cultures et les voyages, entreprit un périple en Tanzanie à la recherche d'expériences authentiques. Au détour de ses aventures, elle eut l'occasion de rencontrer les Hazabes, une tribu de chasseurs-cueilleurs vivant près du lac Eyasi sur la route vers le Serengeti.
Dès leur première rencontre, les Hazabes l'accueillirent chaleureusement, curieux de découvrir cette étrangère venue de loin. Ils partagèrent leurs noms et leurs sourires, utilisant des gestes et quelques mots de la langue hazabe et pour communiquer malgré les barrières linguistiques. 
Alors qu’Elodie venait à peine d’arriver l'un des membres de la tribu, un jeune décida de lui montrer comment faire du feu en utilisant uniquement deux morceaux de bois, chose la plus importante pour cette tribu vivant loin du monde contemporain tel que nous le connaissons en Europe.
Ils se dirigèrent vers le grand baobab qui leur servait de maison pour les jours de pluie et à son entrée, il s’agenouilla. Le jeune Hazabe prit deux morceaux de bois qu’il sorti de sous sa peau de bête : un bâton fin et droit qu'il tenait fermement dans sa main, et une pièce plate et légèrement incurvée qu'il plaça sur le sol. Avec habileté, il frotta rapidement le bâton dans un mouvement circulaire contre la pièce plate, en appliquant une forte pression constante. La friction créa de la chaleur et des étincelles, et de fines particules de bois commencèrent à s'embraser. Les yeux d’Elodie s'illuminèrent alors qu'elle observait ce spectacle fascinant lui rappelant son enfance sur le bord de la rivière avec ses parents. Elle réalisait à quel point cette technique primitive était précieuse pour la survie en pleine nature et qu’un jour à son tour elle la transmettrait à ses enfants. On ne sait jamais, c’est une chose que l’on doit savoir faire !
Le Hazabe continua à frotter le bâton contre la pièce plate avec une grande concentration. Après quelques instants, les étincelles se transformèrent en une petite braise. Avec précaution, il déposa la braise dans un amas de matières végétales sèches qu'il avait préparé à l'avance. En soufflant délicatement sur la braise, les flammes commencèrent à danser et à se propager. Les Hazabes expliquèrent à Elodie que cette technique était essentielle pour la tribu, leur permettant de se réchauffer, de cuire des aliments et de se protéger des animaux sauvages pendant les nuits froides dans le bush. Elodie était impressionnée par l'expertise des Hazabes et par leur capacité à utiliser les ressources naturelles pour maîtriser le feu. Elle comprit alors que cette compétence ancienne était bien plus qu'une simple technique de survie, mais un symbole de la connexion profonde entre les Hazabes et leur environnement.
Il lui tendit les morceaux de bois pour qu’elle essaye. Elle se rendit compte qu’il fallait énormément appuyer en tournant et que la tache n’était pas si facile, tellement peu simple qu’elle n’y arriva pas !
Ce moment où Elodie tenta de faire du feu avec les Hazabes resta gravé dans sa mémoire pour toujours et elle n’était pas au bout de ses surprises. Ce savoir ancestral transmis de génération en génération, et qu'il incarnait la sagesse et la résilience de cette tribu fascinante, mémoire de nos aïeuls n’était pas la seule connaissance universelle qu'ils maniaient avec brio au quotidien.
 L’un des membres de la tribu, les rejoint et lui proposa de se joignit à eux pour une expédition dans le bush, où elle allait plonger un peu plus dans leur mode de vie ancestral. Au cœur de la nature sauvage, ils marchaient, partageant avec elle leurs connaissances sur les techniques de chasse traditionnelles et les plantes comestibles.
 Ils trouvèrent un endroit où poussaient de grandes racines comestibles et ils savaient exactement comment les préparer. Avec enthousiasme, ils commencèrent à creuser le sol avec ferveur pour les extraire. Elodie les observait avec intérêt et curiosité, en bonne française impatiente d'en apprendre davantage sur cette nouvelle source de nourriture. 
Ils allumèrent un feu à même le sol en un rien de temps, et après avoir nettoyé sommairement les racines, ils les disposèrent sur les flammes. La chaleur du feu commença à cuire les racines, libérant un arôme alléchant.
 Ils en dégustèrent aussi crues cela n’avait pas vraiment bon goût pour Elodie et cette racine avait une texture de radis plus mais plus filandreux. Au fur et à mesure que les racines cuisaient, les Hazabes expliquaient à Elodie l'importance de ce type de nourriture dans leur alimentation traditionnelle tout en croquant comme dans une pomme le morceau qu’il tenait dans sa main. Ils soulignèrent sa valeur nutritionnelle et son goût unique. Elodie était fascinée par la manière dont les Hazabes utilisaient les ressources naturelles disponibles pour se nourrir. Une fois les racines cuites à point, les Hazabe les retirèrent du feu et ils les partagèrent avec elle. Chacun prit une racine fumante et en mordit avec délice. Cuites, elles avaient une texture douce et une amertume subtile, c’était meilleur comme cela. Elodie appréciait chaque bouchée, savourant cette expérience culinaire unique.
Alors qu'ils dégustaient les racines cuites, ils partagèrent des sourires complices et des éclats de rire. C'était un moment de convivialité et de partage, où les barrières culturelles semblaient disparaître devant la simplicité et la beauté de ce maigre repas.
 Les racines terminées, ils se préparèrent à chasser, les Hazabes décidèrent d'initier Elodie à l'un de leurs outils les plus emblématiques : l'arc.
Sous les conseils avisés des chasseurs Hazabes, Elodie apprit à manier l'arc et les flèches avec plus de facilité que pour faire du feu. Ils lui montrèrent comment sélectionner les matériaux appropriés dans la nature, à la recherche de bois flexible pour l'arc et de plumes pour stabiliser les flèches. Avec patience et détermination, Elodie tenta de maîtriser la technique de la tension de la corde et du lâcher précis. Les Hazabes, experts en la matière, la guidaient avec de grands sourires. Après de nombreux essais et ajustements, Elodie parvint enfin à décocher une flèche avec une précision satisfaisante. 
Un mélange d'excitation et de fierté l'envahit alors qu'elle réalisait la complexité et l'habileté requises pour chasser avec un arc. 
Les Hazabes, reconnaissant son enthousiasme et son désir d'apprendre, la félicitèrent avec une danse.
Tous en rondes et en chantant ils tournaient en claquant des mains, l’un chantait une phrase et tous reprenaient en cœur. Ils continuèrent leur chemin en tentant de tuer quelques oiseaux car ils ne croisèrent aucun animal.

De retour au village, la tribu et Elodie s'installèrent autour d'un feu de camp allumé 24h/24h. Alors que les langues se déliaient, ils commencèrent à échanger sur leurs différences culturelles. Les Hazabes exprimèrent leur mode de vie nomade, leur dépendance envers la nature et leur lien profond avec la terre. Elodie partagea les coutumes et les traditions Françaises, éveillant la curiosité et l'étonnement des Hazabes.

Puis le son des chants et des percussions emplit l'air. Les Hazabes invitèrent Elodie à participer à leurs danses traditionnelles. Les hommes et les femmes formaient un cercle, se tenant la main, se balançant d'un pied à l'autre au rythme des tambours. Leurs chants résonnaient dans l'obscurité, remplis de mélodies.

Un Hazabe commençait à raconter des contes et des légendes transmis depuis des générations surement car tous écoutaient avec grand intérêt. Elodie était captivée par leurs récits, même si elle ne comprenait pas un mot mais les syllabes resonnaient en elle comme si au plus profond de son sang elle avait le code pour décrypter cette langue ancestrale. Elle écoutait attentivement, saisissant les émotions et les expressions faciales pour se plonger dans l'univers des Hazabes.

Les Hazabes étaient ravis de voir son intérêt et ressentant son désir d'apprendre leur langue lui montrèrent des objets environnants en les nommant. Ils étaient patients et l'encourageaient à pratiquer les nouveaux mots qu'elle découvrait.

Elodie prononçait avec précaution les mots hazabes, s'efforçant de les articuler correctement et de les répéter plusieurs fois pour essayer de les enregistrer. Les Hazabes applaudissaient chaque fois qu'elle réussissait à prononcer un mot de leur langue avec justesse, renforçant ainsi les liens entre eux. Dans un échange interculturel animé, Elodie partageait également des mots et des phrases en français avec les Hazabes. Elle leur apprenait des salutations, des mots pour exprimer la gratitude et des phrases simples pour communiquer. C'était une véritable symphonie linguistique, où les sons et les tonalités des deux langues se mélangeaient harmonieusement au son des cliquetis.

Au fil des discussions, Elodie et les Hazabes découvraient des similitudes et des différences dans leurs langues et leurs expressions. Ils riaient souvent des sons et des mots inhabituels, créant un sentiment de camaraderie et de joie partagée.

Puis vint à nouveau le moment de la danse et du chant. Les Hazabes entamèrent des mélodies traditionnelles, accompagnées de pas de danses rythmées. Elodie, prise dans l'atmosphère festive, se joignit à eux en utilisant les mots hazabes qu'elle avait appris. Elle chantait et dansait avec eux, se sentant connectée à leur culture et à leur peuple.

C'était une expérience enrichissante pour Elodie, car elle réalisait que la parole était bien plus qu'une simple communication de mots. C'était un moyen de partager des histoires, des émotions et des traditions. Les mots hazabes prenaient vie et renforçaient le lien profond qu'elle avait établi avec cette tribu incroyable.

Ce soir-là, autour du feu de camp, elle se sentait comblée. Elle avait non seulement appris de nouvelles compétences, mais elle avait également établi des liens authentiques avec les Hazabes. Les barrières culturelles semblaient s'estomper, laissant place à une véritable compréhension et à une appréciation mutuelle des différences et des similitudes entre leurs mondes respectifs.

   Incroyable rencontre au bout du monde, 

               elle n’attend que vous:

rencontre avec les Hazabes
18 juillet 2023
Le parc national de Tarangire est l'une des merveilles naturelles de Tanzanie, située dans le nord du pays. C’est une destination incontournable pour les amateurs de safari, offrant des paysages magnifiques et une expérience inoubliable au cœur de la faune africaine. • Emplacement et accès : Le parc national de Tarangire se trouve dans la région du Manyara, au nord de la Tanzanie. Il est situé à environ 118 km au sud-ouest d'Arusha, une ville bien connue comme point de départ pour de nombreux safaris en Tanzanie. L'aéroport international le plus proche est l'aéroport d'Arusha. • Paysage : Tarangire est réputé pour ses vastes paysages de savane, ses vastes étendues herbeuses, ses marais, et surtout, pour la présence de la rivière Tarangire qui traverse le parc. Pendant la saison sèche, la rivière est un point crucial d'eau pour la faune, attirant ainsi une grande variété d'animaux sauvages. • Faune : Le parc national de Tarangire est célèbre pour abriter une abondance d'animaux sauvages. On y trouve notamment des éléphants, des girafes, des zèbres, des gnous, des buffles, des lions, des léopards et des guépards. Les oiseaux sont également abondants dans le parc, avec plus de 550 espèces différentes, faisant de Tarangire un véritable paradis pour les ornithologues. • Migration saisonnière : Bien que le parc de Tarangire soit plus petit que certaines autres réserves tanzaniennes, il joue un rôle crucial dans la migration saisonnière des animaux sauvages. De nombreux troupeaux d'éléphants et d'autres herbivores convergent vers la rivière Tarangire pour s'abreuver, ce qui offre des opportunités exceptionnelles d'observation de la faune. • Biodiversité : Outre les grands mammifères emblématiques tels que les éléphants, les girafes et les lions, le parc de Tarangire abrite une riche biodiversité. On y trouve des antilopes variées, telles que l'élégante gazelle de Grant, l'impressionnante koudou et la petite dik-dik. Les babouins, les singes vervets et les phacochères font également partie des espèces animales courantes dans le parc. • Paysages saisonniers : Le parc de Tarangire offre des paysages variés qui évoluent en fonction des saisons. Pendant la saison des pluies, la végétation devient luxuriante et les oiseaux migrateurs affluent vers la région. C'est une période idéale pour les amateurs d'ornithologie. En revanche, pendant la saison sèche, les arbres dénudés et les vastes plaines rendent l'observation des animaux plus facile. • Culture locale : La région entourant le parc de Tarangire est habitée par entre autres par la tribu Massaï qui est un groupe ethniques traditionnel de l’Afrique de l’Est. Certains circuits de safari permettent aux visiteurs de rencontrer ces communautés et de découvrir leur mode de vie pastoral. • Migration des éléphants : Le parc de Tarangire est célèbre pour abriter l'une des plus grandes populations d'éléphants en Afrique de l'Est. Pendant la saison sèche, des troupeaux massifs d'éléphants se rassemblent dans le parc pour trouver de l'eau et de la nourriture le long de la rivière Tarangire. C'est un spectacle impressionnant de voir ces majestueux pachydermes se déplacer en groupe. • Baobabs emblématiques : Les baobabs, arbres emblématiques de l'Afrique, sont omniprésents dans le parc de Tarangire. Ces arbres massifs et caractéristiques sont souvent appelés "arbres à l'envers" en raison de leur apparence particulière lorsque leurs branches ressemblent à des racines. Les baobabs ajoutent une touche pittoresque aux paysages déjà époustouflants du parc. • Conservation et protection : Le parc national de Tarangire joue un rôle essentiel dans la conservation de la faune et de la flore de la région. Des initiatives de protection sont en place pour préserver l'habitat naturel des animaux sauvages et pour lutter contre le braconnage. Les recettes issues du tourisme contribuent également au financement de ces efforts de conservation. • Photographie animalière : Le parc de Tarangire offre aux passionnés de photographie de superbes opportunités de capturer des images incroyables de la faune africaine dans des décors pittoresques. Les lumières, les ombres et les couleurs changeantes du paysage offrent un cadre idéal pour de superbes clichés. • Rareté des léopards : Le parc de Tarangire abrite une grande variété de prédateurs, et il n’est pas rares de voir des léopards. Et grâce à une population croissante de léopards dans la région, les chances de les apercevoir augmentent au fil du temps. • Saisons des pluies et des naissances : La saison des pluies, qui s'étend de novembre à mai, est le moment où le parc prend vie avec une végétation luxuriante et une augmentation des naissances d'animaux. Les petits des différentes espèces, tels que les éléphanteaux, les girafons et les lionceaux, sont plus fréquemment observés pendant cette période. • Observation d'oiseaux : Avec plus de 550 espèces d'oiseaux présentes dans le parc, Tarangire est un paradis pour les ornithologues et les amateurs d'oiseaux. On peut y observer une variété de rapaces, de perroquets, de calaos, d'échassiers, de touracos et bien d'autres espèces colorées. • Respect des règles de conduite en safari : Pour préserver l'environnement et assurer la sécurité des visiteurs et des animaux, il est essentiel de suivre les règles de conduite en safari, telles que rester dans les véhicules lors des observations d'animaux, éviter de nourrir la faune sauvage et respecter la distance minimale recommandée pour les approches. • Responsabilité environnementale : En tant que visiteur du parc de Tarangire, il est important de respecter l'environnement fragile de la région et de minimiser son impact écologique. Cela inclut le respect des consignes concernant les déchets et l'utilisation responsable des ressources naturelles. Le parc national de Tarangire est un joyau caché de la Tanzanie, offrant une expérience de safari exceptionnelle, une riche biodiversité et des paysages spectaculaires. C'est un endroit incontournable pour les amoureux de la nature et les passionnés de safari qui recherchent une expérience authentique dans l'un des plus beaux habitats naturels d'Afrique. En visitant ce parc, les voyageurs ont la chance de se rapprocher de la nature sauvage africaine tout en contribuant à la conservation de ce précieux écosystème. KARIBU !
17 mai 2023
Il était une fois un jeune Massaï nommé Lekala, qui était déterminé à prouver sa valeur à sa tribu en devenant un grand guerrier. Cependant, il avait de la difficulté à trouver sa place dans la société, car il n’était pas très fort et avait du mal à suivre le rythme des autres jeunes Massaïs. Un jour, Lekala s’est aventuré dans la savane à la recherche de nourriture pour sa famille. Alors qu’il chassait un antilope, il est tombé sur un lion blessé qui avait été pris dans un piège à mâchoire. Au lieu de fuir ou d’attaquer le lion, Lekala a choisi de l’aider en retirant le piège et en soignant sa blessure. Le lion, reconnaissant, est devenu l’ami de Lekala et l’a suivi partout où il allait. Lekala a été émerveillé par la force et la grâce du lion et a commencé à apprendre de lui. Le lion a enseigné à Lekala comment être patient, agile et observateur, et comment utiliser ses sens pour survivre dans la nature. Bientôt, Lekala est devenu un chasseur expert et un guerrier courageux grâce aux enseignements du lion. Il est retourné dans sa tribu avec un nouvel état d’esprit et une nouvelle confiance en lui-même. Les autres Massaïs ont été étonnés de voir à quel point Lekala avait changé et comment il était devenu un guerrier talentueux. Lekala a été accueilli dans la tribu avec des honneurs et est devenu un leader respecté de sa communauté. Il a compris que la force ne se mesure pas seulement à la taille et à la puissance physique, mais aussi à la sagesse et à l’expérience. Il a continué à honorer son amitié avec le lion tout au long de sa vie, se rappelant toujours les leçons qu’il avait apprises dans la savane.
23 avril 2023
Ce groupe ethnique semi-nomade qui vit principalement dans les régions de la vallée du Grand Rift en Tanzanie et au Kenya. Les Massaï ont une culture riche et complexe qui est en grande partie fondée sur leur mode de vie pastoral. Ils sont aussi connus pour leur culture unique, leurs traditions, et pour leur habillement distinctif, qui est constitué de tuniques colorées, de bijoux en perles et de coiffures élaborées. Les femmes portent souvent des colliers de perles de couleurs vives, tandis que les hommes portent des bijoux en métal et des boucles d’oreilles. Ce sont des éleveurs de bétail qui dépendent de leurs troupeaux pour leur subsistance. Les vaches sont considérées comme un symbole de richesse et de prestige, et les Massaï ont des cérémonies spéciales pour célébrer leur bétail. Ils sont considérés comme l’une des cultures les plus distinctives d’Afrique, avec une forte identité culturelle et une histoire riche et complexe. L’histoire des Massaï remonte à plusieurs siècles avant notre ère, lorsque ce peuple est arrivé dans la région de la vallée du Grand Rift en provenance du nord du continent. Ils ont d’abord vécu en paix avec les tribus voisines, mais ont rapidement acquis une réputation de guerriers féroces et invincibles. Les Massaï ont également une religion traditionnelle qui est centrée sur le dieu Enkai, qui est considéré comme le créateur de toutes choses. Les Massaï croient en un monde d’esprits et d’ancestraux, et ont des cérémonies spéciales pour honorer leurs ancêtres et communiquer avec les esprits. Les femmes Massaï sont souvent soumises à des mutilations génitales, ce qui est une pratique controversée et dangereuse. Cette pratique qu’est l’excision, consiste en l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes, et est considérée comme un rite de passage pour les filles. Bien qu’il y ait ces aspects controversés, les Massaï continuent de préserver leur mode de vie traditionnel et leur identité culturelle distinctive. Les Massaï continuent de préserver leur culture et leur mode de vie traditionnel. Ils ont créé des programmes de tourisme communautaire, où les visiteurs peuvent interagir avec les Massaï de manière authentique et respectueuse, tout en contribuant à l’économie locale. Les Massaï sont également impliqués dans la gestion de la faune et de la nature, en partenariat avec les autorités locales, pour protéger leur environnement et leur patrimoine culturel.
par Laetitia Galia 6 avril 2023
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